De plus en plus de gens dépendent de l’aquaculture et de la pêche pour se nourrir et assurer leurs revenus, selon la FAO, et l’aquaculture connaît une croissance plus rapide n’importe quelle autre industrie d’élevage dans le monde. Pour soutenir cette croissance, il est nécessaire de garantir aux poissons et crevettes une source durable de nutriments de qualité. Or, les sources traditionnelles de protéine sont insuffisantes :
- Les stocks de poissons sont actuellement exploités à leur maximum (90-100 %) et la production de farine de poisson atteint un plafond de production;
- Les protéines végétales sont une bonne alternative mais peuvent avoir un impact sur les performances et la qualité nutritionnelle si elles sont incluses dans des proportions élevées.
À ce rythme, la FAO prévoit un déficit en protéines allant de 30 à 40 MT pour l’aquaculture d’ici 2030. En prouvant leurs performances dans les fermes aquacoles, les insectes ont montré qu’ils étaient une source naturelle et durable de protéines de haute qualité, et ouvrent la voie au développement de l’aquaculture pour nourrir le monde de demain.